Country: Burkina Faso, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Ghana, Senegal, Togo
Closing date: 13 Feb 2020
Le DCAF – Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité - s’est engagé à améliorer la sécurité des personnes et des États dans lesquels ils vivent, à travers l’application d’une gouvernance démocratique, l’état de droit et le respect des droits humains. Pour atteindre cet objectif, le DCAF travaille aux côtés des États partenaires et des acteurs internationaux qui les soutiennent, dans le but d’améliorer leur gouvernance sécuritaire à travers des réformes intégratrices et participatives. A cet effet, le DCAF élabore des outils de connaissance innovants, promeut les normes et les pratiques exemplaires, fournit des conseils juridiques et stratégiques, et soutient le développement des capacités des acteurs étatiques et non-étatiques du secteur de la sécurité.
Le Conseil de Fondation du DCAF est composé de 63 Etats-Membres, le Canton de Genève, et six observateurs permanents. Avec des opérations dans plus de 70 pays, le DCAF est reconnu mondialement comme l’un des plus grands centres d’excellence sur la gouvernance du secteur de la sécurité (GSS) ainsi que sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS). Le DCAF est guidé par les principes de neutralité, d’impartialité, d’appropriation locale, d’inclusion et d’égalité des sexes. Pour plus d’informations, veuillez visiter www.dcaf.ch.
La Division de l'Afrique subsaharienne (SSAD) du DCAF met en œuvre un projet régional (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, RCA), conjointement avec la Division Sécurité humaine du Département Fédéral des Affaires Etrangères Suisse (DSH/DFAE), qui finance le projet.
Ce projet portera sur un examen des cadres conceptuels, politiques, législatifs, doctrinaux et opérationnels de la Prévention de l’extrémisme violent du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la RCA et le Sénégal.
Ce projet accorde la primauté à l’enquête, à l’observation et à l’examen de ces cadres. Cette démarche repose sur l’idée d’une analyse constructive et évolutive. Il faut donc que les étapes de la construction logique de ce projet soient claires : enquête et observation, analyse et classification, généralisation par la dérivation et vérification. Le projet repose dès lors sur un premier examen approfondi des cadres de la PEV suivant les logiques d’enquête et d’observation. Cette première approche permettra de réaliser une collecte de données complètes des cadres de la PEV dans les Etats en question dans l’enquête et le recueil d’appréciation auprès des interlocuteurs rencontrés dans les pays concernés par le projet. Ces données seront ensuite analysées et classifiées par une approche critique et comparative favorisant la mise en évidence de l’existant, des besoins, des lacunes et des retours d’expérience de la PEV.
Ce projet, suite à l’examen approfondi des cadres de la PEV, vise à tirer des constats généraux des réalités et de la mise en œuvre des cadres de la PEV en Afrique de l’Ouest et Centrale. Il s’inscrit dans le cadre plus large de l’initiative des Conversations régionales pour la PEV, animée par la Division Sécurité Humaine du Département Fédérale des Affaires Etrangères (DSH/DFAE) de la Suisse.
Cette étude se réalise afin de permettre de mettre à disposition du matériel concret et élaboré selon une méthodologie systématique, en vue des prochaines activités qui seront menées par la DSH/DFAE et le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) du Sénégal, à l’adresse des FDS d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Ils permettront à ces dernières de s’approprier de manière approfondie les cadres de la PEV dans le but d’une meilleure connaissance, d’une plus grande application.
Dans le cadre de ce projet, nous recherchons :
1) Un ou deux Consultants Régionaux - Expert RSS pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale ;
2) Six Consultants Nationaux au Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, RCA et Sénégal.
(Nota : Le genre masculin est utilisé tout au long du document pour en faciliter la lecture)
Six consultants nationaux (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, RCA, Sénégal)
Lieu :
Ouagadougou, Burkina Faso ;
Abidjan, Côte d’Ivoire ;
Lomé, Togo ;
Accra, Ghana ;
Bangui, RCA ;
Dakar, Sénégal ;
Période et nombre de jours : Pour une durée de 7 jours entre février et avril 2020, incluant la collecte documentaire, l’identification et les prises de rendez-vous avec les interlocuteurs définis avec l’équipe projet[1], l’appui logistique à l’arrivée et au séjour des experts du projet dans le pays, la participation aux entretiens sur le terrain (Un maximum de cinq jours consécutifs) et la rédaction des comptes rendus d’entretien.
LA POSITION
Sous la supervision du Chargé(e) de projet au DCAF et du Consultant Régional, les Consultants Nationaux auront pour principales responsabilités d’assurer un relais national pour la préparation et la conduite avec succès des missions de terrain et la recherche documentaire du projet.
Responsabilités principales :
Préparer et accompagner la mission de l’équipe du projet, déployée dans celui des 5 Etats concernés par le projet pour lequel le Consultant National est recruté ;
Effectuer un recensement et une collecte effective des principaux textes établissant la doctrine de l’engagement des FDS en matière de PEV (Cadres conceptuels, politiques, législatifs, doctrinaux et opérationnels de la Prévention de l’extrémisme violent dans le pays concerné, ainsi que des sources secondaires éventuelles), en faire la compilation (papier et électronique), et contribuer à leur analyse initiale en support au Consultant Régional ;
Conduire et/ ou accompagner, selon les cas, des entretiens visant à évaluer (i) la réalité de l’engagement des FDS par rapport aux textes recensés et mettre en exergue les difficultés connues, les perceptions différentes selon les corps habillés, les avantages et les inconvénients ces textes imposent aux FDS ; (ii) Identifier les expériences positives et les initiatives réussies d’intégration de cet ensemble de cadrages légaux relatifs à la PEV, dans l’activité des FDS, ainsi que les marges de manœuvre dont celles-ci disposent dans la réalité, conceptuellement et dans l’action ;
Participer et documenter les échanges avec les institutions gouvernementales, les forces de sécurité et les organisations de la société civile par la réalisation des entretiens lors des missions de terrain ;
En coordination avec le Consultant Régional, compiler les informations brutes issues des entretiens menés ;
Rédiger un premier niveau de compte rendu national de la recherche documentaire et de terrain pour chacun des pays ciblés selon le format établi ;
Faciliter les interactions du DCAF et de la DSH/DFAE auprès des partenaires nationaux (institutionnels et société civile) ;
Préparer les programmes de rencontre, les soumettre à l’équipe projet pour validation et organiser la logistique des entretiens avec les interlocuteurs à rencontrer lors des missions de terrain (institutions gouvernementales, forces de sécurité et organisations de la société civile) ;
VOS QUALIFICATIONS
Être national et résidé dans un des pays ciblés par l’enquête ;
Être titulaire d’un diplôme universitaire en sciences politiques, relations internationales, ou toute expérience/formation liée aux sciences sociales ou au secteur de la sécurité de son pays ;
Avoir une bonne connaissance des cadres de la Prévention de l’extrémisme violent du pays ciblé ;
Avoir la capacité d’organiser des rencontres de haut niveau et de travailler au contact de représentants du gouvernement, de hauts responsables militaires, et d’ONG ;
Avoir la capacité de travailler en équipe et dans les délais impartis ;
Avoir d’excellentes aptitudes de rédaction et de communication,
La langue principale de travail et de rédaction sera le français, à l’exception du Ghana (Anglais)
[1] Constituée par le Coordinateur DCAF, les experts DSH/DFAE, les consultants régionaux et nationaux et selon le pays couvert, le CHEDS.
How to apply:
Si vous pensez être un bon candidat pour le DCAF et l’une des positions publiées, veuillez envoyer votre candidature dès que possible, le 13 février 2020 au plus tard, à africa.programme@dcaf.ch avec l’en-tête « PEV – DCAF/DFAE – *intitulé du poste auquel vous candidatez* », en joignant :
Une lettre de motivation en français décrivant votre expérience la plus pertinente et ce que vous pouvez apporter au DCAF ;
Un CV concis (maximum deux pages) incluant des personnes de références professionnelles ;
Le DCAF s’est engagé à fournir l'égalité des chances à tous et encourage les candidatures de tous les candidat(e)s qualifié(e)s, sans distinction de sexe, d'âge, de handicap, d'identité de genre, de religion ou d'appartenance ethnique.
Les personnes intéressées à travailler avec le DCAF à quelque titre que ce soit seront tenues, si elles sont présélectionnées, de remplir une déclaration attestant qu'elles n'ont pas commis, été condamnées ni poursuivies pour des infractions pénales et qu'elles n'ont pas été impliquées, par un acte ou une omission, dans la commission de toute violation du droit international des droits de l'homme ou du droit international humanitaire.